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Spiritueux

Le pourquoi de la couleur des spiritueux (et plus particulièrement du whisky)

janvier 2021
Photo de Ryo Nagisa sur Unsplash

Un spiritueux sorti de son alambic est… transparent. La couleur d’un whisky, d’un rhum, d’un cognac ou d’une vodka ambrée vient alors du processus de vieillissement et des ajouts que l’on va apporter au savant breuvage. De tous les alcools et spiritueux, c’est peut-être le whisky pour lequel la couleur est la plus importante, la plus analysée et travaillée. Alcools Vivant, spiritueux issus de l’agriculture biologique, sans additifs, vous explique le pourquoi de la couleur des spiritueux et plus particulièrement de la couleur du whisky.

La couleur des spiritueux : savant mélange de vieillissement et de… caramel !

Contrairement aux vins qui ont des palettes de couleurs très normées (cf visuel ci-dessous), les spiritueux n’ont pas vraiment de gamme pré-définie. A l’exception du whisky, comme nous le verrons. Mais afin de caractériser la couleur d’un spiritueux, les spécialistes peuvent dire qu’il est cuivré, doré, cristallin, paille, or, brun, roux, acajou…

Le vieillissement des spiritueux

L’une des principales raisons de la couleur d’un spiritueux, c’est le vieillissement. Après être passé dans un alambic, le liquide est ainsi conservé dans des fûts en bois.

L’on a tendance à penser que plus un spiritueux est foncé, plus il est vieux. Est-ce vrai ? Oui et non. Car la palette chromatique d’un spiritueux est fonction de nombreux facteurs. Si le vieillissement joue, les conditions de son vieillissement jouent aussi : la nature des chais, l’hygrométrie, le climat environnant… mais surtout la nature des fûts dans lesquels sont conservés les spiritueux.

Les fûts des spiritueux

Ici encore, différents critères vont influencer la couleur du spiritueux. Le bois choisi est souvent le chêne mais comme il en existe plus d’une cinquantaine de variétés, le choix peut influer également sur la couleur.
L’essence du bois a donc un rôle majeur dans le goût mais aussi dans la couleur d’un spiritueux. Et les spécialistes ne s’y sont pas trompés. Comme expliqué dans cet article du Nouvel Observateur, depuis quelques années, les maisons de rhums et whiskies, de Cuba à l’Irlande, se sont lancées dans une quête de saveurs. Certains font par exemple profiter leurs rhums d’une double maturation, en anciens fûts de bourbon, puis de cognac. Ou dans d’anciens fûts de Sauternes. Côté whiskys, en Irlande, certaines éditions sont affinées dans des barriques de bières brunes ou IPA.

La taille du fût compte également (le nombre de litres) tout comme son état (neuf ou usagé). Comme précisé dans cet article de Spirit Station, plus un fût sera usagé et moins la couleur de l’alcool sera sombre.

Mais il faut également prendre en compte l’alcool que les fûts ont pu contenir avant. Aujourd’hui, l’on peut trouver des spiritueux vieillis en fûts de cherry, de porto, de cognac et même de vin !

L’ajout de caramel

Si dans les alcools Vivant, vous ne trouverez pas de traces d’additifs, ce n’est pas le cas pour tous les spiritueux. Il est en effet très habituel d’ajouter du caramel (colorant alimentaire (E150) dans le rhum. Un ajout qu’il n’est pas obligatoire de mentionner sur la bouteille et qui peut donc modifier la couleur du spiritueux. Pour ce qui est de l’âge d’un spiritueux, il est donc plus judicieux de ne pas forcément se fier à sa couleur mais plutôt à la mention d’âge clairement mentionnée sur la bouteille.

La couleur du Whisky : plus précise que les autres spiritueux

Afin de permettre aux professionnels de la dégustation de spiritueux d’être le plus précis possible dans leurs explications, le célèbre Whisky Magazine a créé une palette chromatique très précise des différentes couleurs du whisky. Une palette qui fut ensuite développée, utilisée et retravaillée par le célèbre Explorateur de Whisky Charles Mclean.

Cette gamme de couleurs, que l’on trouve traduite en français sur le blog du whisky explorer, permet aux dégustateurs amateurs comme professionnels de préciser leurs commentaires et leurs notes de dégustation.
Mais attention, pour beaucoup de spécialistes, la couleur d’un whisky n’est pas forcément gage de qualité. En effet, il faut d’abord s’assurer de l’absence d’ajout de caramel et donc de la présence, sur la bouteille, de la mention « Not coloured », « No added colouring » ou « Natural colour ».
Il faut ensuite analyser ses reflets, qui peuvent donner une idée de l’origine de l’alcool présente dans le fût. Le porto présent autrefois dans une barrique peut donner ainsi des nuances rosées à un whisky.
Enfin, il est indispensable, comme l’explique whisky.fr, d’analyser également la limpidité ou la brillance d’un alcool. Un whisky trop limpide aura par exemple subi un filtrage à froid excessif. 

Envie de découvrir des spiritueux de qualité, d’origine biologique certifiée, et fabriqués en France ? Vous êtes au bon endroit !

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